Les parents 2014, ces êtres encore plus insupportables que les témoins de Jéhovah.

Illustration de unjourundessin.fr

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On connaissait tous les sept plaies d’Egypte et les sept péchés capitaux, un drame n’est-il pas. Mais il existe pire. Si si, je vous assure. Une huitième plaie, un huitième péché : les parents qui vénèrent leur progéniture ! Je vous vois déjà atténuer la gravité de ce fléau, pas forcément bien nouveau, mais bien plus présent notamment à cause de la démystification de l’utilisation des réseaux sociaux. Ces outils qui faisaient peur au début sont devenus des outils de Satan, nous forçant à subir la bêtise de masse, en particulier celles des parents nourris et sevrés de téléréalité, qui mettent leurs morveux sans intérêt au centre de leur vie – à la limite grand bien leur fasse, on s’en fout un peu – mais qui en plus nous les imposent sous toutes les formes sous prétexte que c’est « mignon gnagnagna» ! Et là, oui là, je dis non ! Je crie stop ! Il suffit ! Je me tamponne royalement des états d’âme de votre marmaille souvent encore plus sous évoluée que vous.

Qui n’a jamais eu le bonheur dissimulé de découvrir des « statuts » faisant état de la vie de marmots édentés, gros, moches et pas même  en âge de tenir droit leurs têtes d’attardés ? Qui ?! Qu’il se dénonce et qu’il me fasse une place sous son soleil là-bas sur son île déserte coupée du monde. Qui Diable a décidé des critères de mignonnerie et surtout qui a décrété qu’il fallait les imposer au plus grand nombre ? Quel est donc cet Hitler de la pensée ? Ce Pinochet de la beauté ? Forcément des abrutis de parents qui pensent avoir enfanté du dernier Messie du siècle. Mais ton gosse il ne parle pas encore qu’il transpire déjà… le bébé !

Comment voulez-vous que l’on accorde du crédit à un petit être inutile de quelques centimètres qui passe son temps à bouffer, dormir et dont le seul fait d’armes est de nous baver dessus lorsqu’il est repu comme un gros tas de gras infâme qu’il est ! Pour le coup, vous le voyez où le potentiel de futur prix Nobel ? Comme les vieilles sorcières qui lisaient dans les viscères des animaux ou le marc de café, vous le devinez à la couleur de l’intérieur de ses couches qu’il sera un génie votre morveux au cerveau pas terminé ? Vous en faîtes de belles sorcières tiens.

« Oh Timothée a roté », mais quel exploit ! Encore heureux qu’il rote et qu’il pète, simplets que vous êtes ! Je vous conseillerais une batterie d’examens et un dépistage pour la trisomie 21 si il n’agissait pas comme un bébé normal aux instincts les plus primitifs. On vous applaudit vous quand vous chiez ? Non, ben ne me demandez pas de le faire parce qu’il s’agit d’un gosse de quelques mois ; et pourquoi pas faire la ola parce qu’il me sourit bêtement et sans dents… Si j’avais voulu faire dans la charité j’aurais fait du bénévolat à la Croix Rouge. Je ne vais pas me mettre à faire des claquettes parce que bébé a la mine joviale, manquerait plus qu’il fasse la gueule alors qu’il passe son temps à manger, roupiller et faire la fête. Vous tirez la tronche vous quand vous êtes en vacances ? Faudrait s’extasier devant la normalité maintenant, ça devient la fête du slip ce monde.

L’autre jour, me réveillant de charmante humeur, je n’ai rien trouvé de mieux que de me connecter à Facebook, quelle idiotie, je le sais pourtant. Gâcher cette dynamique matinale du bonheur. Bref, comme un malheur n’arrive jamais seul, en plus d’innombrables invitations à jouer à des conneries auxquelles je participerais volontiers si elles m’offraient la possibilité de faire exploser à distance les ordinateurs des joueurs acharnés qui s’entêtent à t’inviter à liker leur ferme virtuelle – constatez le degré d’imbécillité de certains, qui au lieu d’aller jouer dans les champs, font la part belle à un jardin virtuel, le Tamagochi a encore de beaux jours devant lui – ou à leur donner des vies au jeu des bonbons qui vous donnera juste de l’arthrose aux pouces et fera baisser votre vue déjà pas bien éclairée ; donc, ajouté à cela – oui je m’égare quand les choses m’énervent, c’est-à-dire souvent – que ne vois-je le statut d’une vague ancienne camarade de classe ! Je cite, et je vous jure que je ne déforme pas ses propos : « 39,5 ce matin, la journée s’annonce sportive ». Forcément, en personne normalement constituée que je suis, j’ai pensé qu’elle avait calculé son QI – j’aurais bien dû me douter qu’il était un peu élevé vue la bête, mais aujourd’hui on fausse tellement tout afin d’encourager les plus démunis intellectuellement, alors pourquoi pas – mais que nenni ! Cette conne partageait la température de Timothée – le prénom a été volontairement changé afin de respecter l’anonymat de Mathéo C. né le…, je m’égare encore ! – charmant bambin dont les dents se décident enfin à pousser pour lui donner une forme et un aspect un peu plus humains. J’étais à un majeur de commenter, mais mon savoir vivre a pris le dessus après un long entretien avec moi-même. C’est vrai, pourquoi se fâcher avec une sombre idiote que tu n’as pas vue depuis 20 ans alors qu’il y a des combats plus nobles à mener, comme celui d’éradiquer les profils Facebook d’animaux domestiques… Mais si vous savez de quoi je parle, le profil de Panpan le lapin blanc que je me rêve en civet ou celui de Bouboule le chat à qui il ne manque pas qu’une patte mais que tu regardes avec condescendance quand tu songes à ce qu’il subit à cause de ses maîtres handicapés du cervelet. Ce n’est pas qu’une case qu’il manque à certains, je vous le dis.

Qu’est-ce que je disais déjà ? Ces moments d’égarement deviennent gênants… Ah oui je parlais des dents de Math, euh de Timothée. On s’en moque de ses dents ! JE m’en moque ! Je vous désolidarise de mes propos parce que je sens bien que nombre d’entre vous ne sont pas encore prêts à assumer ce qu’ils pensent le soir au fond de leur lit quand ils repensent à la photo affreuse du petit gros qu’ils ont commenté d’un hypocrite « oh qu’il est mignon gnagnagna » alors que le gosse faisait penser à un petit sauvage sans cheveux couvert de purée de carottes ou je ne sais quelle saloperie orange, peut-être un mélange de sa morve et de la pâtée pour chiens que ses parents ont tenté de lui faire avaler en faisant l’avion. Comme si moi je mettais un casque de pilote et que je montais sur la table avec une plume dans le cul pour manger mes petits pois… Ce monde est fou je vous jure ! L’autre il ne comprend encore pas tout et il a la mémoire d’un poisson rouge, mais faut déjà le divertir. Ne vous étonnez pas d’en faire des « hyperactifs », vous savez ce mot-valise qu’on nous balance à longueur de journée pour ne pas mettre un mot simple et plus précis sur ce que sont vraiment vos gosses : des petits cons mal élevés ! Vous comprenez, pauvre Timothée le pédopsy – faut faire le bobo – ne lui a pas encore refait son ordonnance pour ses cachets. Le gosse il n’a pas encore ses dents, il ne parle pas (il grogne !), il se traîne à quatre pattes comme un vieux qui aurait perdu son déambulateur, il mange liquide mais il prend déjà des cachets ! Vous le comprenez le trou de la Sécu maintenant ! Mais attache-le, baillonne-le ou berce-le trop près du mur – vu le matériel génétique que tu lui as fourni, ce ne sera pas pire – à l’ancienne quoi, mais ne le gave pas de merdes chimiques qui lui bloqueront la pousse des poils et retarderont sa puberté à 30 ans ! Sombre conne, tu n’étais déjà pas une lumière à l’école – même en écrivant ton nom au bac t’as perdu des points, c’est dire – heureusement pour toi qu’il ne fallait pas passer un test pour te reproduire… Cela me chagrinera toujours d’ailleurs, que n’importe quel individu viable – oui j’inclus les trisomiques, vous aurez de quoi vous agiter – puisse enfanter sans aucun contrôle au préalable.

Polémique ! « Mais qu’est-ce qui lui prend de tenir de tels propos ?! » C’est mon site, je fais ce que je veux ! Vous ne pensez pas que moi aussi j’ai besoin de mon petit havre de paix où je peux emmerder le monde avec mes propos qui n’intéressent que ceux qui ont envie d’être intéressés ? A savoir mes poissons rouges et mon chien. « Crotte » alors ! Je me tape bien les photos de vos gnomes avec leurs cartables – Barbie pour les filles et je ne sais qui pour les garçons – sous prétexte que c’est la rentrée des classes. Je vous emmerde moi le matin quand je prends mon sac pour aller bosser ? Qui vous fait penser que j’ai envie de féliciter un sous doué parce qu’il va s’asseoir six pauvres petites heures dans une classe avec ses petits camarades en rêvant de la récré pour jouer comme un décérébré incapable de se concentrer plus de cinq minutes sur son cahier d’exercices ? Qui ?! «Oui mais tu comprends c’est un cap, c’est mignon gnagnagna ». C’est la vie merde ! Un coup de pied au cul et va essayer de mettre la lumière aux peu d’étages que tes parents t’ont légués afin d’éventuellement payer ma retraite dans de nombreuses années.

Bientôt on organisera la rentrée des classes comme un spectacle à l’américaine, avec danseuses exotiques et respirations publicitaires, pour leur rappeler les dessins animés et ne pas trop les stresser ces doux anges mignons gnagnagna. Je rêve ! Je « cauchemarde » même ! Et les parents filmeront la scène sans se soucier de leur chérubin débile parce qu’il faut pouvoir le mettre en ligne afin d’épater la galerie en disant « oui, moi j’y étais, c’était surréaliste ». Vous parlez de souvenirs pour vos gosses tiens : « maman elle était avec son téléphone pour ma rentrée », ah. Le malaise moderne.

Comme je sens mon palpitant s’affoler, et pas qu’un peu, je vais en rester là mais sachez que ce n’est pas l’envie qui me démange de m’étendre davantage sur le sujet. OUI SACHEZ-LE BIEN ! Et bien que le fait que je finisse à l’hôpital – psychiatrique hein vilains que vous êtes ! – vous ravirait, je n’ai nullement l’intention de satisfaire vos fantasmes pas si inavoués.

Vous ne méritez pas vos enfants, mais eux, en grandissant, finissent par vous mériter. Le karma sûrement. En ce qui me concerne, je reste sur mes positions, ce n’est pas demain que vous mériterez ma personne réfléchie et pétrie d’humilité. Il faut vous faire une raison, si tant est que vous sachiez le faire…

Bref, fini de bavasser avec vous sur des choses qui ne vous choquent absolument pas, vous les premiers adeptes de ces comportements idiots. Je rajouterai juste une dernière chose, en vérité, j’aime beaucoup les bébés, surtout ceux des autres – ceux qui rentrent chez eux à la fin de la journée en fait – et j’adore les enfants… En cage !

2 comments to “Les parents 2014, ces êtres encore plus insupportables que les témoins de Jéhovah.”
  1. Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR

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