Quand le monde redécouvre pour la énième fois que le PSG est une escroquerie.

Je sais que certains vont encore m’accuser de m’acharner gratuitement sur ce « Grand » club qu’est le PSG, et j’avoue y prendre un certain plaisir, mais comme toujours mes propos ne sont que le reflet objectif d’une réalité que beaucoup semblent avoir du mal à accepter. Ceci étant dit, passons à la pertinence et l’objectivité reconnues de mes propos éclairés.

Une fois n’est pas coutume, les observateurs – parisiens pour l’essentiel, ce qui peut sans doute expliquer la bêtise de leur analyse – voyaient le « pssssigue » étriller les Barcelonais, et en Espagne qui plus est ! Attendez un instant, j’essaie de calmer une crise de fou rire…

Selon des yeux experts – de la myopie je suppose – le FC Barcelone était en grande difficulté avant cette rencontre, tandis que le PSG, c’est bien connu, survole la Ligue 1 – à la deuxième place donc –.

Petit rappel de la situation des espagnols, juste au passage : ils sont deuxièmes de leur championnat, et autant vous dire qu’on ne parle pas d’un championnat de boiteux où le FC Lacanau serait sur le podium ; et sans oublier que Messi bat record sur record ces derniers temps. FRA-GI-LE ! Fé-bri-le même ! Une équipe facilement prenable qu’on vous dit, surtout chez eux !

Pour rester neutre – oui la neutralité est une autre de mes qualités – rappelons brièvement la situation du PSG… Deuxième de L1, avec le budget et les « stars » qu’on lui connaît, certes seule équipe invaincue d’Europe, mais en même temps il n’y a bien que Saint-Etienne pour ne pas battre une vulgaire équipe bulgare sponsorisée par un champ de pommes de terre, sans vouloir faire offense aux équipes du championnat français, mais essayons tout de même de rester modérés. Hein Parisiens, la modération tu connais ? Non ? Ce n’est pas grave, ton petit périple malheureux au Camp Nou t’a gentiment remis les pieds sur terre, enfin on sait tous que tu ne retiendras pas la leçon et qu’à la prochaine victoire de ta merveilleuse équipe qui me fait l’effet d’un somnifère – parfois même d’un laxatif, oui j’ose le dire – tu vas recommencer à les voir champions d’Europe.

Passons au match. Non parce que se moquer en comparant des championnats totalement opposés ça va cinq minutes, mais les supporters de mauvaise foi avanceront des chiffres et pourraient faire vaciller mon brillant exposé. Ce que je ne saurais supporter tant mon égo est aussi grand que la médiocrité de cette équipe et de son entraîneur. Et je pèse mes mots !

Bim bam boum ! 15 minutes de jeu, but de Zlatanator ! Alors là… Explosion de joie et de superlatifs démesurés pour cette équipe d’un ennui sans nom.

Je commence déjà à me sentir fébrile, ma théorie est mise à mal. Sottise quand tu me tiens. Même pas 5 minutes plus tard, BAM ! Egalisation de Messi – tu te souviens petit parisien, le mec qui multiplie les records, tu l’avais oublié ? Ah. –

Puis, juste avant la mi-temps, Neymar aggrave le score : 2-1 ! Tu le sens trembler le Camp Nou ? Non ? Moi non plus. Surtout qu’en deuxième période, Laurent Blanc, ce président – référence au notre vous pensez ? –, va une nouvelle fois briller par ses changements tactiques. Et… Punition ! 3-1, Suarez finit de nous dire la messe !

Alors sans vouloir tirer sur l’ambulance, mais étant donné que personne ne considère le PSG comme tel, je me permets un petit chant d’une finesse digne d’un supporter de la capitale un dimanche soir au cours du derby choc face à Noisy-le-Sec : « mais il est où ? Mais il est où le PSG ? ». Et de me répondre à moi-même – car oui, je n’ai de conversations intéressantes qu’avec moi-même – ben dans les vestiaires barcelonais à pleurer et à « vouloir rentrer maison ».

Mais ma joie fut encore plus totale quand le parisien, déçu mais jamais abattu – c’est increvable ces bestioles – réalisa que sa dream team ne finirait pas première mais bien deuxième du groupe ! Et ça ! Alors ça mes amis !! Comment vous dire que c’est certainement parce que vous ne me méritez pas qu’il est parfaitement compréhensible que vous ne compreniez pas et ne partagiez pas un tel bonheur ! Heureux les simples d’esprit que vous êtes.

Allez. On se reparle après le tirage au sort des huitièmes ?

Laisser un commentaire